On recherche l'ensemble de définition, les éventuelles parité ou imparité, la périodicité, pour aboutir à l'ensemble d'étude.
On indiquera alors les transformations à appliquer à l'arc de courbe pour reconstituer la courbe entière.
L'étude des variations se fait le plus souvent en étudiant le signe de la dérivée, obtenu en utilisant au besoin une fonction auxiliaire.
Remarque : Pour le choix d'une fonction auxiliaire, il faut dans celle ci « isoler » les éventuels
qui se transforment en fraction rationnelle quand on dérive.
On cherche les limites à toutes les bornes de l'ensemble d'étude, avec au besoin,
L'étude des inflexions se fait au moyen de la dérivée seconde :caractérisent les points où il peut y avoir une inflexion géométrique.
Cette étude n'est faite qu'à la demande de l'énoncé.
Géométriquement, un point d'inflexion se caractérise par le fait que la courbe traverse sa tangente.
On a une branche infinie quand : ou
on a une asymptote verticale d'équation : .
on a une asymptote horizontale d'équation : .
Il faut continuer la recherche par :
Une fonction 2 fois dérivable est convexe si et seulement si la dérivée seconde est positive.
Géométriquement, une courbe est convexe si et seulement si elle est en dessous de sa corde entre 2 points quelconques ou si et seulement si elle est au dessus de chacune de ses tangentes.
Une fonction convexe a sa concavité tournée vers le haut et une fonction concave a sa concavité tournée vers le bas.
La figure ci-dessous illustre la convexité.
On a :
On recherche les ensembles de définition, les éventuelles parité ou imparité, les périodicités, pour aboutir à l'ensemble d'étude.
On indiquera alors les transformations à appliquer à l'arc de courbe pour reconstituer la courbe entière.
On étudie les variations de et . Il faut construire le tableau de variation, qui contient les lignes , , , et qui représente la pente de la tangente. Remarquons que si est une forme indéterminée en un point, on peut la remplacer par sa limite qui représente encore la pente de la tangente.
Les points stationnaires vérifient : On appelle alors :
La courbe est toujours tangente à , la parité de donne le signe de la coordonnée lorsque , la parité de donne dans ce cas le signe de la deuxième coordonnée.
Dans les figures suivantes, le repère tracé est : . On peut voir sur la figure ci-dessous l'ensemble des cas.
Remarquons que si la tangente est verticale ou horizontale, le calcul de est inutile, les variations permettent alors de déterminer directement la nature du point.
Les points d'inflexion géométrique vérifient nécessairement .
On ne fait cette étude qu'à la demande de l'énoncé.
L'étude des branches infinies ne pose de problème qu'au cas où et tendent vers l'infini.
Il s'agit d'étudier les courbes définies en coordonnées polaires par :
On cherche l'ensemble de définition, la périodicité éventuelle, on obtient un premier intervalle : celui-ci doit être un multiple de la période et de .
On cherche ensuite à réduire cet intervalle.
On essaye de comparer à : , , , et.
On en déduit l'ensemble d'étude et d'éventuelles symétries de la courbe.
On ne fait l'étude des variations de par le signe de que sisi cette étude est simple !
On peut très bien s'en passer pour tracer la courbe.
L'étude du signe de est par contre indispensable.
Elle qui figure dans le tableau de « variations » et permet de déterminer dans quel cadran on trace la courbe.
Remarque : Notons bien que, dans l'étude des courbes en polaires, peut être négatif.
La figure ci-dessous montre un exemple de négatif.
On étudie la tangente en quelques points particuliers, en utilisant : , qui fournit l'angle, orienté, entre le rayon vecteur et la tangente.
En un point où , la tangente à la courbe est toujours la droite .
La figure déjà vue, et la figure ci-dessous précisent les angles utilisés.
Pour l'étude des branches infinies, on cherche : , qui est dans le repère tourné de .
Tout se passe maintenant dans le repère tourné de .
On cherche les points d'inflexion parmi les points où la courbure est nulle. Ce sont les points qui vérifient : .
On ne fait cette étude qu'à la demande de l'énoncé.
est une droite
est le cercle passant par de diamètre et de centre sur la droite
Une surface peut être définie par une équation cartésienne : ou sous forme de nappe paramètrée :
On passe d'une représentation paramétrique à une représentation cartésienne en éliminant les 2 paramètres entre les 3 équations.
On obtient l'équation d'une surface qui contient la nappe paramétrée.
Pour savoir si on a ajouté des points, il faut chercher si pour un point de la surface on peut retrouver les valeurs des paramètres qui correspondent à ce point.
Pour le plan tangent à d'équation : en , on se place dans le cas où est de classe au moins.
Le vecteur est normal à la surface (repère orthonormal), si ce vecteur est non nul, le plan tangent est donc d'équation : .
Pour le plan tangent à la nappe paramètrée : en correspondant à , on se place dans le cas où sont de classe au moins.
Les vecteurs : et définissent la direction du plan tangent s'ils forment une famille libre.
Le plan tangent est donc normal au produit vectoriel : .
Si ce produit vectoriel n'est pas nul, le plan tangent est donc d'équation :
Le plan tangent à une surface est visualisé figure ci-dessous.
Une courbe de l'espace peut être définie par une intersection de surfaces : ou sous forme de représentation paramètrique :
Définition : , l'abscisse curviligne dans le sens des ou croissants vérifie, selon les cas :
Définition : est lerepère de Frenet au point avec : et est orthonormal direct.
Définition : Le rayon de courbure , la courbure sont donnés par : et on a aussi :
Remarque :
La convention est différente de celle des physiciens pour lesquels est le rayon de courbure géométrique, c'est à dire qu'on a toujours, en physique, .
Définition : Le centre de courbure est donné par :
La figure ci-dessous donne l'ensembles des éléments géométriques
Dans le cas paramétrique ou en polaire, il est utile de considérer la fonction angulaire associée qui est l'angle entre et d'où,
Théorème : Pour calculer la courbure ou le rayon de courbure, on utilise le plus souvent :
ou bien
On peut aussi rechercher, si on aime les calculs, des formules directes donnant courbure et rayon de courbure.
Cela est parfois utile quand on cherche les éléments de courbure pour une valeur particulière du paramètre.
Un simple développement limité fournit, par la formule de Taylor :